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Suis-je en retard sur ma vie?

Quel que soit l’âge, j’entends parfois des personnes s’inquiéter de leur “avancement” dans la vie. Cette inquiétude suppose qu’il faut courrir une course sans se retrouver trop loin derrière le peloton. Elle suppose aussi qu’il nous reste une certaine durée de temps à vivre. Or Marc Aurèle explique que nous ne possédons réellement que le moment présent, ni le passé, ni le futur.

Même si tu dois vivre trois mille ans, même si tu en dois vivre trente mille, rappelle-toi néanmoins que nul n’a à perdre qu’une vie, celle qu’il vit et n’en vit qu’une, celle qu’il perd. Donc l’extrême brièveté et l’extrême longueur reviennent au même. En effet, le présent est égal pour tous, donc pour tous la perte est la même, et ainsi cette perte est infinitésimale. (…)

Le quotidien du stoïcien

Contrairement à certaines philosophies, certes non moins valides que le stoïcisme, il existe une mutltitude de recommandations pour atteindre l’épanouissement selon les stoïciens.

Parmi elles, Marc Aurèle nous propose une ligne de conduite facile à mémoriser et qui tient en trois points:

Il suffit que l’opinion présente soit convaincante, que l’action présente soit utile à la communauté, et que la disposition présente soit accueillante à tout ce qui provient de la cause extérieure.

Le fondement du Stoïcisme

Le principe fondamental du Stoïcisme réside en une idée, simple de premier abord, mais étonnement difficile à implémenter en tant qu’être vivant doté d’émotions.

Ce principe consiste à séparer clairement dans l’esprit, ce que nous pouvons contrôler et ce sur quoi nous n’avons aucune emprise.

Lorsque mon vol est en retard, je ne peux d’aucune manière affecter l’heure d’arrivée. Il faut donc le catégoriser comme non-contrôlable et laisser le cours des choses se dérouler, comme si l’on regardait du contenu télévisé.

Le fondement du Stoïcisme

Créé le jeudi 3 octobre 2024 par Hamza EM

Le principe fondamental du Stoïcisme réside en une idée, simple de premier abord, mais étonnement difficile à implémenter en tant qu’être vivant doté d’émotions.

Ce principe consiste à séparer clairement dans l’esprit, ce que nous pouvons contrôler et ce sur quoi nous n’avons aucune emprise.

Lorsque mon vol est en retard, je ne peux d’aucune manière affecter l’heure d’arrivée. Il faut donc le catégoriser comme non-contrôlable et laisser le cours des choses se dérouler, comme si l’on regardait du contenu télévisé.

Lorsque je dois passer un examen, je peux réviser davantage ou nourrir mon anxiété en anticipant le test. Mes actions peuvent changer l’issue de cet évènement, j’ai donc le contrôle sur celui-ci. Il me faut agir.

Ce fondement semble tout à fait rationel et évident, mais le Stoïcisme se voulant être une philosophie pratiquée et non juste étudiée, il faut donc le mettre en pratique en tout instant du quotidien. Chaque fois qu’une émotion surgit, on se doit de passer par la “douane des émotions” qui n’a qu’une seule règle: la dichotomie du contrôle. Si je peux affecter les évènements par une quelconque décision, alors j’autorise cette émotion à se développer. Dans le cas contraire, cette émotion est inutile, il faut reconnaître son existence sans l’acter dans le monde réel.