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Quel que soit l’âge, j’entends parfois des personnes s’inquiéter de leur “avancement” dans la vie. Cette inquiétude suppose qu’il faut courrir une course sans se retrouver trop loin derrière le peloton. Elle suppose aussi qu’il nous reste une certaine durée de temps à vivre. Or Marc Aurèle explique que nous ne possédons réellement que le moment présent, ni le passé, ni le futur.
Même si tu dois vivre trois mille ans, même si tu en dois vivre trente mille, rappelle-toi néanmoins que nul n’a à perdre qu’une vie, celle qu’il vit et n’en vit qu’une, celle qu’il perd. Donc l’extrême brièveté et l’extrême longueur reviennent au même. En effet, le présent est égal pour tous, donc pour tous la perte est la même, et ainsi cette perte est infinitésimale. (…)
Contrairement à certaines philosophies, certes non moins valides que le stoïcisme, il existe une mutltitude de recommandations pour atteindre l’épanouissement selon les stoïciens.
Parmi elles, Marc Aurèle nous propose une ligne de conduite facile à mémoriser et qui tient en trois points:
Il suffit que l’opinion présente soit convaincante, que l’action présente soit utile à la communauté, et que la disposition présente soit accueillante à tout ce qui provient de la cause extérieure.
Le principe fondamental du Stoïcisme réside en une idée, simple de premier abord, mais étonnement difficile à implémenter en tant qu’être vivant doté d’émotions.
Ce principe consiste à séparer clairement dans l’esprit, ce que nous pouvons contrôler et ce sur quoi nous n’avons aucune emprise.
Lorsque mon vol est en retard, je ne peux d’aucune manière affecter l’heure d’arrivée. Il faut donc le catégoriser comme non-contrôlable et laisser le cours des choses se dérouler, comme si l’on regardait du contenu télévisé.
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